VIVRE EN ISRAEL

REUSSIR SA VIE EN ISRAEL !

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Comment aider son ado à réussir son alyah ?

J’ai rencontré beaucoup de parents inquiets voire anxieux quant au devenir de leurs enfants ado en Israël.

Comment aider ces jeunes à se trouver et à se faire une place dans la société israélienne ? Ces jeunes qui viennent de quitter l’enfance et qui ne sont pas encore des adultes. Ces jeunes qui n’ont pas pu finir leur scolarité en France et qui doivent intégrer un nouveau système scolaire qui leur est totalement inconnu.

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5 Conseils pour apprendre l’hébreu

Voici 5 conseils utiles qui vous permettront d’apprendre l’hébreu.

Premier conseil : Ayez une écoute active. Le professeur écrit toujours le mot au tableau. Recopiez-le. Si vous n’arrivez toujours pas à comprendre le sens de ce mot grâce aux différentes explications du professeur et grâce au contexte dans lequel il va être utilisé, afin de vous le faire comprendre, vous serez toujours à temps d’en chercher le sens en un clic dans google translate ou dans tout autre dictionnaire.

Deuxième conseil : Ne perdez pas une occasion d’entendre parler hébreu. Vous devez impérativement vous familiariser aux sons de l’hébreu. Plus vous écouterez de l’hébreu et plus vous accélèrerez votre compréhension. On comprend avant de savoir parler. Donc allumer la radio israélienne, branchez-vous sur la télévision israélienne. Vous ne devez pas passer une journée sans avoir eu une écoute active et intensive d’hébreu.
Vous êtes au supermarché, vous entendez parler hébreu ? Ouvrez grand vos oreilles. Vous devez être connecté à chaque instant avec la volonté de comprendre ce que vous entendez. Au début vous n’entendrez que des chaines de mots. Par la suite, vous arriverez à séparer les mots les uns des autres. Pour enfin en connaître leur sens.

Troisième conseil : Sortez de votre zone de confort. Tentez de mettre en pratique ce que vous avez appris. Utilisez des mots, des phrases, avec des gens qui maitrisent l’hébreu. N’ayez pas peur d’avoir l’air ridicule. Ce que je vous dis là est d’une importance capitale. Il faut impérativement pratiquer. Répéter, répéter, répéter, jusqu’à ce que le ou les mots soient intégrés.

Quatrième conseil : N’attendez pas de maitriser le sujet pour agir. On n’attend pas de savoir parler l’hébreu pour parler hébreu. Provoquez des situations qui vous obligeront à parler en hébreu. Cela peut être dans un bus, avec un voisin, dans un magasin, à la poste… A vous de créer ces situations. Si vous maitrisez déjà quelques notions d’hébreu, n’hésitez pas à téléphoner à la compagnie de téléphone, à la compagnie des eaux ou même à la mairie, juste pour faire de petits exercices. L’appel téléphonique est un exercice très puissant de mise en pratique.

Cinquième conseil :Soyez engagé à deux cents pour cent dans votre processus d’apprentissage. Si vous avez des enfants, donnez l’exemple. Si vous êtes engagés dans le processus de l’apprentissage de l’hébreu vous serez d’autant plus performant. Montrez l’exemple c’est aussi un moteur qui fait avancer tout le monde.

 

BE HATZLAHA !
Sandrine DRAY

 

Tuez vos temps morts !

Un olé Hadash (nouvel immigrant) n’a pas une minute à perdre.

Pourtant, le premier piège dans lequel tombe la plupart des olims est le piège de la PROCRASTINATION. C’est à dire l’action qui consiste à ne pas agir ! Le fait de remettre à demain.  Demain j’apprendrai l’hébreu, demain, je ferai traduire ce papier que je viens de recevoir, demain j’enverrai ce CV (quand je maitriserai d’avantage l’hébreu), demain, demain, demain… Demain n’existe pas. Ce qui existe c’est l’instant que vous vivez maintenant.

Alors plutôt que de devenir dépendants de vos notifications Facebook, mails entrants, WhatsApp, selfies, Instagram et toutes ces choses qui vous font passer à coter de votre vie, rappelez-vous que vous démarrer une nouvelle vie en Israël et que pour que cette vie devienne la vie de vos rêves, celle que vous avez imaginé pour vous, avant de monter en Israël, il va falloir travailler et beaucoup travailler. Ce travail passe par l’exploitation maximal de votre temps.

Dès que vous avez une minute de libre, dans les transports, chez le médecin, en attendant les enfants à la sortie de l’école, ou n’importe où ailleurs, demandez-vous si vous ne pourriez pas accomplir une action qui irait dans le sens d’une meilleure intégration ou dans le sens de la réalisation de vos projets.

Ecoutez la radio en hébreu en épluchant ces légumes, ça, c’est exploité un temps mort de façon constructive. Prendre des rendez-vous importants, en attendant son tour chez le médecin, ça, c’est exploité un temps mort de façon constructive. Réfléchissez bien, vous allez vite vous rendre compte du temps que vous gaspillez.

Gaspiller son temps c’est mépriser la richesse qui nous est offerte. Ne l’oubliez pas.

En exploitant vos temps morts de façon judicieuse, vous allez performer en Israël.

Sandrine DRAY

 

Comment prendre le contrôle de sa vie ?

En Israël, plus que nulle part ailleurs, vous devez prendre le contrôle de votre vie.

Si vous ne le faites pas, vous courrez à l’échec. Vous annoncez les prémices d’une vie subie plutôt que d’une vie sur mesure.

Alors comment faire pour prendre le contrôle de sa vie ou reprendre le contrôle de sa vie ?

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Deux syndrômes à éviter quand on fait l’alyah

Avez-vous appris à faire du vélo ? J’imagine que oui. Souvenez-vous des principes d’apprentissage : regarder au loin -surtout pas la tête dans le guidon- pédaler, pédaler, pédaler. Vous l’avez compris, c’est dans le mouvement que l’on trouve l’équilibre et la progression.
Une alyah c’est un peu comme un tour en vélo ou une course à vélo pour ceux qui aiment les challenges. Plus vous allez pédaler en trouvant le bon rythme, plus vous allez regarder au loin votre cap, votre destination, plus vous serez en équilibre et vous donnerez les moyens d’atteindre votre objectif.

Force est de constater que dans le processus de la alyah, beaucoup trop de gens se tétanisent, se paralysent et s’immobilisent. Immobilisation qui conduit à la stagnation, stagnation qui mène tout droit à la roue à rat.

Je vois régulièrement ce phénomène se produire lorsque le olé est confronté au monde du travail en Israël ou même à l’apprentissage de l’hébreu. Je fais chaque jour la constatation de deux syndromes qui touchent un nombre important d’olims (nouveaux immigrants).

Les syndromes sont les suivants : le syndrome de la tête dans le guidon et le syndrome de la stagnation.

Le syndrome de la tête dans le guidon :
Le syndrome de la tête dans le guidon c’est lorsqu’on veut quelque chose mais qu’on le perd de vue, parce que l’on se laisse happer par le tourbillon de la vie qui va plus vite que nous. C’est lorsque tout s’embrouille dans notre tête, que l’on n’y voit plus clair et que l’on ne sait plus quoi faire. Quelle décision prendre et surtout comment la prendre ? On est perdu. On n’arrive plus à prendre du recul. On ne voit plus la route. On pédale à s’en épuiser mais nous sommes sur un chemin qui ne mène nulle part, puisque la tête dans le guidon, nous ne voyons déjà plus la route. Nous croyons avancer alors que nous faisons du sur place. On maintient tout juste l’équilibre par la peur de tomber, mais on sait au fond de nous que lorsque l’on arrêtera de pédaler notre chute sera douloureuse. Alors on continue et on continue, comme dans une vraie roue à rat. On consomme toute notre énergie, le peu d’énergie qui nous reste, mais nos efforts sont improductifs. Dans les faits, comment cela se matérialise pour un olé en Israël ?

Je vous donne un exemple de situation. Je veux travailler et bien gagner ma vie. C’est mon cap. Mais je ne peux pas briguer le poste de travail qui me plait. Je ne sais pas parler l’hébreu ou pas assez bien, je ne connais pas les règles de ce système, j’ai peur de ne pas m’y sentir bien, j’ai peur d’être ridiculisé ou rejeté, j’ai peur de ne pas pouvoir m’y adapter. Il y a trop de contraintes qui font que je risque d’échouer. J’abandonne. Je ne postule pas ce poste. Je reste prudent. Je reste entre francophones, c’est bien plus rassurant. Personne ne me jugera, personne ne dira que je ne suis pas à la hauteur parce que je n’aurai pas à faire de nouvelles choses, comme parler ou écrire en hébreu. Prendre le risque de faire des fautes d’orthographe ou bien ne pas me faire comprendre. Quelle honte de chercher ses mots, de répéter ses phrases pour mieux se faire comprendre. Alors, je choisis un bon petit job en français. Un call center fera l’affaire. Juste histoire de démarrer. De pouvoir payer à manger et assurer mes factures. Je reste dans ce type de job un mois, deux mois, six mois, un an, deux ans, dix ans.

Ça y est je me suis fait une place en Israël, bien à l’ombre, dans une magnifique petite roue à rat. Je pédale tous les jours, sans jamais m’arrêter. Je m’y épuise physiquement, mentalement et spirituellement. Je termine mes semaines à bout de souffle et pour me convaincre que je suis sur la bonne route, je me mens à moi-même … Je me dis que j’ai été actif et que je ne suis pas fainéant, que je fais ce qu’il faut pour payer mes factures et nourrir ma famille. J’en oublie mon cap consciemment ou inconsciemment, j’en oublie mon rêve d’alyah. Je suis prisonnier de la roue à rat du olé ! Je m’éteins à petit feu. Je suis comme une cocotte-minute qui à tout moment peut imploser ou exploser…

Comment ne pas tomber dans le piège de la roue à rat ?

En prenant du recul. Pensez toujours à vous élever. De plus haut, on lit mieux la carte. Observez-vous de dehors et ayez le courage de vous auto critiquer. Est-ce que je cours sur place ou est-ce que j’avance millimètre après millimètre ? Si vous avez le sentiment que le millimètre par jour n’est pas atteint, il est urgent de réviser votre tactique. Vous n’êtes pas dans la bonne direction.

En cessant d’avoir peur. La peur empêche d’avancer. Augmenter votre confiance en vous fera diminuer vos peurs. Aucune de vos peurs n’est réellement justifiée. La peur vous prive de tenter. Lancez-vous. En Israël, plus que n’importe où ailleurs, c’est l’endroit où tout est possible. Si vous vous lancez, vous vous donnez les moyens de réussir. Si vous ne vous lancez pas, vous avez déjà échoué.

Lâchez-vous !

Le syndrome de la stagnation :

De façon pernicieuse nous pouvons tous être atteint de ce syndrome. Celui de la stagnation. En général, cela arrive lorsque l’on commence à perdre de vue notre cap. La destination, le but ultime que nous nous sommes fixés. Il arrive parfois que le découragement nous conduise aussi à cet état de latence. Nous avons l’impression que quoi que l’on fasse, rien n’y fait, on reste sur place. Aucune progression n’est constatée et cela nous conduit à un état de démotivation, parfois de déprime voire même de dépression. Ce moment de découragement où l’on se dit que l’on n’y arrivera pas. Ces grands moments de solitude où l’on pense que l’on s’est trompé et que tous les briseurs de rêves avaient raison. Ce projet n’est pas pour nous. C’est trop dur, ce n’est pas assez réaliste.

Il faut donc à tout prix, pour ne pas tomber dans cet état de stagnation, rester vigilant quant aux actions que nous posons au quotidien. Si nous avons défini notre cap, tel de vrais marins, il ne faut pas se décourager. A aucun moment. Chacune de nos actions, toute minime soit-elle, doit systématiquement l’être dans le prolongement du cap que nous nous sommes fixés. C’est l’ensemble de chacune de nos actions quotidiennes qui nous fera avancer, inéluctablement vers notre cap. N’ayez peur ni du vent ni de la houle. Il faut parfois traverser certains orages et parfois même certaines tempêtes, mais derrière les nuages se cache toujours le soleil. Seul celui qui saura tenir son cap avec patience et persévérance pourra voir se profiler à l’horizon, le rivage. Peu importe le temps que cela devra vous prendre. Ne sous estimez pas votre pouvoir d’accomplir vos rêves. Restez concentré et déterminé. N’écoutez pas les gens qui pourraient vous démotiver. Si vous savez pourquoi votre alyah fait sens à vos yeux, alors vous y arriverez. Le prix de la réussite est largement moins douloureux qui le prix de l’échec. Celui qui y croit, celui qui est exigeant avec lui-même, celui qui ne fait pas de concession et s’engage dans son projet à 200 pour cent est obligé d’y arriver.

Sandrine DRAY

 

 

 

 

 

2 CHOSES QUI VOUS SERONT INDISPENSABLES EN ISRAEL

Vous êtes sur le point d’arriver en Israël pour y vivre ?

Vous vivez déjà en Israël ?

Vous avez impérativement besoin deux choses. La première est la capacité d’adaptation et la seconde est le pouvoir de faire preuve de souplesse en toute circonstance. Devenez un caméléon.

« Les espèces qui survivent ne sont pas les espèces les plus fortes, ni les plus intelligentes, mais celles qui s’adaptent le mieux aux changements. »
Charles Darwin

 

Comprenez bien, que vous le vouliez où non, vous changez de milieu, de culture, d’environnement et de repères. Dans ces conditions et afin de vous permettre une intégration en douceur, afin que le choc que vous allez vivre soit un choc positif, un choc moteur qui vous pousse en avant, vous allez devoir faire preuve d’une très grande souplesse d’esprit et d’un très fort degré d’adaptation. Ce n’est qu’à ce prix, que vous vous laissez une chance d’avancer vers vos objectifs. Comment mettre en oeuvre ces deux caractéristiques, au quotidien, en Israël ? C’est très simple, vous devez, en toutes circonstances, ne pas donner d’interprétation aux évènements qui vous arrivent. N’interprétez pas les situations que vous vivez. Je vous donne un exemple. Vous venez de faire une heure de queue dans une administration et lorsque vous êtes reçu, l’employé vous dit que vous n’êtes pas au bon service. Comment devez vous réagir dans une telle situation ? Plutôt que de vous « piquer une crise de nerf » en hurlant tout haut ou dans votre fort interieur : « Et voilà, toujours pris pour un pigeon. Aucun respect pour le ole hadash, aucun sens du service, une vraie république bananière. Dans ce pays, personne ne fait vraiement son travail. Système à deux vitesses. C’est insuportable. Tous des CONS. » Faire preuve de souplesse serait de se dire: « Mince, comment aurais je pu faire pour avoir cette information au début de mon attente ? Qu’est ce que j’ai manqué ? Comment dois je faire la prochaine fois pour être plus efficace ? Tant pis pour cette fois. Je n’ai quand même pas perdu mon temps. J’ai pris une sacré leçon. On ne m’y reprendra plus ». Dans la première approche, vous vous braquez. Vous rejetez le système et vous vous empêchez d’apprendre ce qu’il y aurait eu à faire pour éviter cette situation. Dans le premier cas, vous remettez en cause le système, au lieu de vous remettre en cause. Faire preuve de souplesse, c’est être capable de changer de façon immédiate sa stratégie. Sans perdre de temps à consommer de l’énergie à grogner sur une situation que l’on ne peut déjà plus changer. Faire preuve d’adaptation, c’est être capable de se remettre en question de façon immédiate et de se conformer aux exigences de la situation, même si cela est sur le coup, très inconfortable. C’est préserver son énergie afin qu’elle soit dépensée dans des choses constructives qui nous font avancer. En réagissant positivement à des situations inconfortables, voire fortement désagréables, vous préservez votre santé et restez dans de bonnes dispostions pour poursuivre votre journée. Ne laissez jamais, rien ni personne gâcher vos journées car chaque nouvelle journée est un cadeau offert qui ne reviendra pas. Soyez dans la construction de votre bien être en permanence.

Alors n’oubliez pas, chaque situation que vous vivrez en Israël sera, pour vous, une opportunité de grandir, d’apprendre et de comprendre. Ne la méprisez pas. Si vous ne le faites pas, vous retardez votre intégration, vous portez atteinte à votre santé et vous vous épuisez. La ALYAH nécessite une forte mobilisation d’énergie afin d’être productif. Ne gaspillez pas inutilement cette énergie si précieuse.

Sandrine DRAY

COMMENT REUSSIR SON IMMIGRATION EN ISRAEL

Je dédie mon livre:
A tous ceux qui veulent améliorer leur vie.
A tous ceux qui décident de passer de l’ombre à la lumière.
A tous ceux qui décident d’être les co créateurs de leur vie à 200%.
A tous ceux qui sont prêts à se remettre en question.
A tous ceux qui sont prêts à travailler très dur pour y arriver.
A tous ceux qui acceptent de devenir responsables de leurs actes et des conséquences de ces derniers.

Parce qu’il ne s’agit pas seulement de réussir sa vie en Israël, mais bien de réussir sa vie, tout court.

Seuls ceux qui acceptent de devenir les acteurs de leur vie entreront sur le terrain où se joue le vrai match de leur vie . Les autres resteront sur la touche, spectateurs et victimes de ce qui leur arrive.

https://youtu.be/UcvnUUWbbPE

APPRENDRE L’HEBREU EST VOTRE PRIORITE

Ce sujet est non négociable et toutes les excuses que vous pourriez invoquer n’y changeront rien.

Si vous ne faites pas l’effort nécessaire à apprendre l’hébreu, quelque soit votre situation familiale, économique ou sociale, vous courrez à votre perte en Israël. Ne vous étonnez pas d’organiser une vie médiocre emplie de frustration et de dépendance.

L’apprentissage de l’hébreu se doit d’être à votre agenda.

Prendre au minimum 15 minutes par jour pour apprendre l’hébreu. C’est possible. Ne vous racontez pas d’histoires. Cessez de vous mentir ! Nous ne faisons pas dans nos vies ce que nous ne considérons pas comme prioritaire.

Ne perdez pas de vue qu l’illétrisme conduit à un sentiment de dévaloristation de soi à la difficulté de communiquer, d’ échanger, d’acceder à la culture, aux soins et autres services nécessaires à notre quotidien.  Même à la retraite, on a besoin de comprendre le monde dans lequel on vit, les gens qui nous entourent. Etre l’acteur de sa propre vie, c’est se sentir exister.

La dépendance, lorsqu’elle n’est pas due à un cas de force majeure n’est pas acceptable.

Décidez d’agir, plutôt que de subir.

La montée en Israël (la ALYAH) a pour but de vivre une vie meilleure et plus épanouie et cela commence par l’apprentissage de l’hébreu. Ceci n’est pas une option, c’est une obligation !

Sandrine DRAY

 

DOIT ON ECOUTER LES BRISEURS DE REVES ?

Mes années de fac furent l’occasion pour moi d’expérimenter l’indépendance avec ses avantages et ses inconvénients. A ce sujet, je fus confrontée au mystère de la préparation du riz. J’avais cru comprendre que la préparation du riz était l’une des choses les plus simples à faire. Eau bouillie et riz et le tour est joué !

Mais pas du tout .

Malgré des essais répétés, je n’arrivais jamais à obtenir un riz léger qui ne colle pas. Je finissais toujours par obtenir une sorte de riz collant, trop gonflé. Bref une bouillie épaisse et peu ragoûtant. J’ai donc décidé d’arrêter de perdre d’avantage mon temps à vouloir résoudre cette fameuse énigme et me suis rabattue sur le riz de l’Oncle Ben’s.
Jusqu’au jour où j’ai rencontré l’experte du riz. Une femme égyptienne, très sympathique qui me dit qu’il suffisait d’un verre de riz pour un verre et demi d’eau, dans une casserole couverte, à feu moyen, pour résoudre l’équation. Ton riz sera prêt lorsque tu verras de « petites cheminées » apparaître dans ton riz.
Eureka, j’ai trouvé !
Et voilà le tour était joué. Je compris ce jour-là qu’il ne suffisait pas d’avoir les outils pour réussir. Il fallait aussi savoir s’en servir au bon moment et de la bonne façon.
Avoir du riz, une casserole, de l’eau et une plaque chauffante c’est bien. Mais savoir quand et comment utiliser tout cela c’est mieux.

Pourquoi est-ce que je vous raconte cette histoire qui est sensée n’intéresser personne ?

Pour vous expliquer, tout simplement, qu’il ne faut jamais sous-estimer les conseils que l’on peut recevoir de gens qui ont réussi et qui ont expérimenté ce que nous expérimentons sans succès.
J’ai rencontré sur ma route beaucoup trop de gens qui banalisaient le conseil qui aurait pu leur faire gagner 10 ans de leur vie.

NE BANALISEZ PAS LES CONSEILS DE CEUX QUI ONT DE L’EXPERIENCE A PARTAGER.
Parfois avec les mêmes ingrédients et avec une recette totalement différente, on obtient des résultats incroyables.

Alors de grâce prenez conseil auprès de ceux qui sont déjà passés par là et qui ont eu les résultats attendus. Ne perdez pas de temps à écouter les briseurs de rêves qui sont les professionnels des excuses et qui vous démontreront par A+B, pendant des heures comment rien ne fonctionne en Israël.

Ces conseilleurs sont, pour la plupart, totalement frustrés de leur incapacité à se remettre en question et à changer leur mode de fonctionnement.

Pourquoi le résultat du pessimiste devrait il être plus convainquant que celui de l’optimiste ?

Sandrine DRAY

 

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